On dira ce qu’on voudra du genre « c’était bien, mieux, et même bien mieux avant », ou pas, et on regrettera ceux-ci ou cela, et vice-versa avec ou sans remord, la nave va … vers la fin de l’été, des vacances, et de l’année, pour commencer, si tout va bien malgré les paquets dingues de pénibleries déjà en vol en escadrille ou en embuscade au coin de la rue.
Brahms, c’est bien, mais c’est sacrément oldschool, et le film de 1961 en noir et blanc est comme un grand vin de ce millésime, éblouissant et élégant, mais pas tout public consommateur contemporain, plutôt pour humains d’avant le télétravail avec du rap dans les oreilles et du Nutella sur les tartines.
Michel Audiard, c’est un rien moins noblement poussiéreux et élégamment clair-obscur, et y’a pas seulement que du brutal périmé dans son considérable palmarès de dialoguiste (« Je ne passais même pas sur la rive droite, à l’époque », ça mérite le détour par les archives de l’INA), mais faut reconnaitre que ça a un peu vieilli, surtout depuis que le fiston filme en mexicain.
Le sujet de réflexion, sinon de conversation du moment, c’est : « Aimez-vous le dernier film de Jacques Audiard ? ». L’actualité de Paris et orbi, la modernité d’en France et dans le monde, c’est Emilia Pérez. Et c’est comme Brahms, les vieux vins, et les dialogues de Michel Audiard, on n’est pas obligé de trouver ça parfait, ni de faire semblant d’aimer à la folie pour être dans le vent d’ici et maintenant sauce festival de Cannes et esprit post Canal.
Et puis ce film est comme un reflet troublant, férocement troublant, du septennat de Macron, non ? Scénario invraisemblable, casting déroutant, bande-son déjantée, chocs à chaque coin d’écran, fin apocalyptique …
RF – Septembre 2024, les vacances (d’été) sont finies.
Petit break d’été (et plus si affinités) sans écran, ni clavier …
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